Chronique HK #1 : Changer de travail a encore frappé. Destination Hong-Kong.

#changer de voie , #Hong Kong , #Partir travailler a l etranger

Changer de pays, changer de travail. Puis re-changer de travail. 


Welcome back amis lecteurs, après quelques mois de remise en question (professionnelle, existentielle, personnelle), voici un petit résumé de ce qu'il s'est passé entre mon dernier article (Juin 2018) et le moment où je reprends mon stylo et mon papier à Hong-Kong (Mars 2019).


Voyages voyages

En Avril dernier je m'envolais pour la Colombie pour le mariage d'une très bonne amie.

Retour de Colombie, ma vie ne cadrait plus. Paris, ma vie rangée, quelque chose clochait.

Je quitte donc tout, retourne à quasiment 30 ans chez ma mère (j'ai rangé l'ego dans la cave à double tour), puis j'appelle une amie qui habite à Singapour.

Elle me propose d'aller me ressourcer chez elle, j'accepte avec plaisir.

Sur ce, ma famille accro aux voyages (oui c'est de famille!), me propose de m'accompagner les premiers jours.
Puis on décide de commencer le périple par Hong Kong avant d'aller enfin à Singapour.

Je pars donc théoriquement prendre l'air pour quelques semaines de ce côté du monde que je connais peu (pour ceux qui viennent d'arriver, j'ai vécu de l'autre côté de la rive, en Amérique du sud plusieurs années).


Embrasser l'imprévu

Arrivée à Hong-Kong en Juillet 2018, l'imprévu arrive sans crier gare.

Je me sens électrisée, vivante, je sens qu'ici tout est possible.

Je n'ai jamais vraiment eu la volonté de visiter Hong Kong avant, bien que cela était dans un coin de ma tête "si un jour je pars vivre en Asie, ce ne pourra être qu'à Hong-Kong!" ai-je lancé à mon frère il y a quelques années de cela. 
La ville me semblait cosmopolite, folle, déchaînée.

Je n'avais pas prévu de partir en vacances, mais c'est arrivé tout seul.
Je n'avais pas prévu d'aller à Hong Kong, uniquement à Singapour.
Et Hong Kong est arrivé tout seul. Je devais rester 5 jours et passer 3 semaines à Singapour, rentrer à Paris et reprendre ma vie : chercher un nouvel appartement, un nouveau travail.

Sauf qu'en fait... non !

Après 5 jours à Hong Kong, je me sens chez moi, je pars à Singapour même triste de quitter cette ville.
J'ai adoré Singapour également, mais ce n'est pas pareil. Je n'y ressens pas la même énergie qu'à Hong Kong où je sens que tout est possible.

N'importe quand, pour n'importe qui, à chaque instant.


Visa pour la liberté

Je rentre à Paris et je fais la demande de visa vacances-travail.

C'est un stratagème merveilleux qui permet de rester 12 mois dans un pays qui a un accord avec la France. Cela permet de travailler dans ledit pays. Sachant que le visa est possible jusqu'à 30 ans révolus, je me m'engouffre dans la brèche et fais ma demande au gouvernement Hong-Kongais.


Visa obtenu en Octobre, arrivée prévue le 11/11 (oui car c'est joli le 11/11).


 Nouveau challenge

L'univers a conspiré, car à peine arrivée à Hong Kong, je connais déjà une vingtaine de personnes. Amis, amis d'amis, réseautage Linkedin, surprises de la vie. Cette ville me tend les bras.

Il paraît que quand on se lance dans la bonne direction, la providence nous tend les bras. Synchronicités, rendez-vous de la vie. La machine se met en marche.

En 2 semaines, je trouve un job.
Je déjeune avec une amie d'amie, je lui fais part de mon projet "je veux être sales dans le luxe". Elle me répond "je travaille dans le luxe et je cherche une sales!".
Plié, emballé, je commence quasi-instantanément ce nouveau travail.


Et c'est reparti !

Trois mois après, je choisis de ne pas donner suite à la période d'essai de ce travail.

Pourquoi? "Mais fais semblant, restes-y jusqu'à ce que tu trouves autre chose le temps de te retourner" me conseille-t-on.

Je choisis la transparence, l'honnêteté, envers moi-même et mon employeur. Je ne suis pas à ma place, je le sens.

Je termine donc de travailler 7 jours après ma décision.

Quels plans pour l'avenir?

Essayer, tenter, me réinventer, apprendre, continuer et évoluer.

Aujourd'hui je suis hôtesse d'accueil, vendeuse, professeur de français, vendeuse d'art, ..Je dois avancer pour payer mon charmant loyer Hong-Kongais. Ne pas avoir le choix, c'est un peu comme dans Batman: sans la corde tu es obligé de réussir.

J'ai 9 mois pour essayer, apprendre, choisir, m'insérer dans la vie. On me demande souvent si je veux rester ici "définitivement" ou "combien de temps je souhaite rester".

A l'instant où j'écris, j'espère rester plusieurs années. Dans la vraie vie, je ne sais pas ce que la vie m'a réservé pour demain !

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, je sais juste que je fais de mon mieux aujourd'hui.

Sans compromis avec moi-même.

A partir d'aujourd'hui je te partagerai mes aventures d'expatriée à Hong-Kong.


A très vite !