A propos

32 ans, 4 expatriations, 4 langues parlées, 7 jobs effectués dans 5 domaines, et si on avait tous le choix ?

Pourquoi ce blog ? 

Pourquoi toi, pourquoi moi, ici sur ce blog ?

J'écris pour partager mes expériences qui me font croire que oui : on a toujours le choix de choisir sa voie.
A 32 ans, j'ai vécu plusieurs expatriations, plusieurs carrières professionnelles, je me suis emballée pour divers professionnels et personnels, j'ai souvent changé d'avis, j'ai parfois réussi, souvent échoué.

J'habite désormais à Hong-Kong où je travaille dans le domaine de la finance.

Aujourd'hui j'accepte le cheminement de la vie, je te propose de me suivre dans mes aventures professionnelles. Je te partage mes expériences et notamment ma vision du monde professionnel. Le monde de l'entreprise n'a pas à être féroce et sans pitié, j'aspire à un monde corporate inclusif, où l'on peut être sensible ET performant, de bonne humeur ET crédible, plein d'humour ET professionnel.

Ensemble, réfléchissons à de nouveaux contours pour le monde du travail - toi aussi tu aimerais que "entreprise" soit synonyme de "satisfaction" ?

Tu veux en savoir plus ? Je te propose de lire mon tout premier article ci-dessous.

30 ans, 7 jobs, 5 domaines, 4 expatriations, jamais perdue


(Article écrit en Février 2018)

Je te propose de te raconter mon histoire, ce qui me pousse aujourd'hui à écrire. Bonne lecture !


Martine à Dauphine et révolution brésilienne

L'appel de la finance

Après avoir fait S, j'ai décidé de ne pas aller en prépa. J’ai vu le grand frère y souffrir et quitter les lieux après 6 mois, mon alerte rouge interne était activée.

J’avais quand même bien enraciné dans ma tête les stéréotypes de ce qui est prestigieux et de ce qui ne l’est pas, j’ai donc décidé d’aller à Dauphine (fac de finance qui sélectionne ses étudiants).

Pas de concours là-bas, des examens (donc pas de compétition entre les étudiants, si ce n’est avec soi-même).

J’ai sauté à pieds joints dans le bac de la finance, car, de la même manière que l’on te propulse vers la voie scientifique au lycée, on te suggère vivement d'étudier la finance à la faculté de gestion/commerce/économie.

Attention, je ne dis pas que j'ai été obligée de faire les choix que j'ai fait, ô que non. J'ai simplement "pensé" que je n'avais pas trop le choix, ou bien un choix limité somme toute.


L'appel de l'exotisme

Année en Argentine

J’ai toujours eu le goût des voyages et des langues. La 3ème année de fac peut se faire à l’étranger à Dauphine, je me suis sentie « poussée » vers l’Argentine.

Pourquoi ? Je ne sais pas l'expliquer, je le savais, c’était tout et déjà bien suffisant pour moi à l’époque. Cela peut sembler banal, mais il y a 10 ans, en 2008, il était plus « correct » d’aller en Angleterre ou aux Etats-Unis, car « cela fait mieux sur le cv ».

Cette année fut pour moi exceptionnelle.

La mort dans l’âme, en 2009, je reprends le chemin de Dauphine pour deux dernières années bien tristes à mon goût. Je me jure qu’une fois mon diplôme en poche, je retourne en Amérique du sud pour y vivre.


Début de carrière au Brésil

Le 20 Janvier 2012, mon diplôme de finance de marché obtenu le mois précédent, je prends un vol direction Sao Paulo, avec un aller simple seulement. L’objectif ? Trouver un travail au Brésil.

Pourquoi quitter la France m’a-t-on souvent demandé ? Je ne la quittais pas, j’allais découvrir ce qui se passait ailleurs pour l’apprécier à sa juste valeur à mon retour.

C’est vrai, on me proposait de continuer mon apprentissage en Gestion d’Actifs pour un CDI avec un salaire très confortable à la clef.

J’ai remercié, j’ai décliné, j’ai rendu mon appartement et j’ai sauté dans l’avion tel un chat sauvage qui retourne dans le jardin après une période de confinement dans la maison.

Pourquoi le Brésil ? J’ai hésité à retourner en Argentine, me disant que la seconde édition est souvent moins savoureuse que la 1ère. Je me suis dit qu’apprendre une nouvelle langue serait fort sympathique et le Brésil s’est imposé naturellement.

J’y suis restée 3 ans et demi.

Pourquoi être rentrée me demande-t-on souvent ? (Oui, on m’en pose des questions ;) )

Parce que mon temps était venu, j’avais passé des moments exceptionnels là-bas, j’avais adulé le Brésil, avais été en désamour avec lui, avais compris que il y avait des plus et des moins partout et que ce n’était tout simplement plus chez moi.


Retour en Europe

Retour à Paris à l’été 2015 avec pour objectif de me sortir (un peu ?) de l’univers de la finance ne me plaisant plus pour aller un peu plus vers l’humain (il en a fallu du temps, mais quel pas pour moi !).

Je trouve donc un job de commerciale en levée de fonds (certes, toujours en finance mais cette fois-ci je parlais à des humains et non plus à Excel, champagne!).

Pas le bon milieu pour moi et une envie d’étranger, je repars un an plus tard pour Barcelone, où je serai commerciale dans le marketing digital.


Vers ma révo(ie)lution ?


Et aujourd’hui ?

Rentrée à Paris après une petite année à Barcelone, j’ai ouvert les yeux : j’aspire à quelque chose de différent. Du sens, de la liberté, de l’humain, du défi, de la magie…Comment relier tout ça ?

C’est l’objet de ce blog, comment faire un reset, repartir avec un oeil neuf pour lancer à nouveau les dés ? C'est ma quête. 

Pourquoi je te dis tout ça ? Au fond, ce n’est pas ce que nous faisons qui nous représente, mais ce que nous sommes.


"Tu fais quoi, toi, dans la vie ?"

D'ailleurs, petite digression, j’ai souvent eu cette réflexion avec mes amis : pourquoi en soirée souvent il nous est souvent demandé ce que l’on « fait » dans la vie ?

Remarquez, un temps cela m’a embêtée, puis j’ai compris que c’était une opportunité excellente pour mettre un peu l’ambiance. Mes réponses chouchous : 

  • Boulangère ! (Ce que je voulais faire pour manger des gâteaux étant petite)

  • Je fais des blagues !

  • Je suis magicienne

Constat :

  1. on se détend tous un peu

  2. la personne en face de toi essayait juste d’être sympa et de créer du lien, inutile de lui en vouloir. J’aimais bien relancer la discussion en disant : « c’est quoi ton plus grand rêve ? » « le dernier pays que tu as visité ? » « qu’as-tu mangé ce midi ? », par exemple. 

Je trouvais que : 

  1. ça en disait beaucoup plus sur la personne

  2. cela me terrifiait que l’on puisse m’associer à mon travail, tant j’ai toujours considéré que cela était très éloigné de moi, de la vraie Pauline Paris.


Pourquoi je m'écoute ?

Revenons à nos moutons, je me suis fait la réflexion récemment que mon entourage me dit régulièrement (avec bienveillance j’entends) que je « change » souvent de voie, de domaine professionnel.

C’est toujours quelque chose qui m’a étonnée !

Parce que tu as toujours envie de la même chose toi ?

Moi parfois j’ai envie de framboise et le lendemain de mangue. Là tu te dis que la dame exagère et fait des raccourcis, objection accordée.

Cependant, quand une situation ne te convient pas ou plus, tu le sens aussi, non ? Parfois, je me suis sentie bloquée.

Ce sentiment engendre souvent une sensation de désespoir pour ma part.

Alors qu’en fait un matin tu te lèves et la solution est là devant toi en train de sautiller.

Ou plutôt : cela fait 6 mois qu’elle sautille là devant votre nez mais, avec vos oeillères Chanel tu ne lui avais pas prêté attention ! Je dis ça en pensant tout haut, avec le recul, à chaque fois qu’une solution se présente, tu ne te dis pas qu’en fait elle était toute simple et parfaite, à l’heure, bien sage en train de t'attendre ?

Quelques mois pour trouver ma voie, tu me suis ?

Si tu veux plus de détails sur mes reconversions professionnelles, lis l'article sur 
Mes changements professionnels.