Le jour où j'ai arrêté de me plaindre de mon travail

#bien dans ses bottes bien dans son job , #changer de voie

Et si on arrêtait de se plaindre et qu'on utilisait toute l'énergie qui y est normalement consacré pour autre chose de plus constructif pour nous ?

Je te partage ici mon expérience de râleuse professionnelle jusqu'au jour où j'ai dis stop.


Le statu quo dans le travail

Je me plaignais mais je ne faisais rien pour changer.

Je changeais de travail pour en retrouver un avec les mêmes caractéristiques qui ne me plaisaient pas. Donc je continuais à persévérer avec exactement les mêmes méthodes pour trouver enfin le graal d'un travail épanouissant, ce qui revient à plutôt à s'obstiner.

Les étapes auxquelles je me confrontais étaient les suivantes : 

  1. Nouveau job : ô enthousiasme

  2. Bad trip au bout d'un mois

  3. Remise en selle pour une recherche d'emploi au bout de quelques mois : refaire le CV, postuler, faire des entretiens

  4. Je disais ok à la première proposition de travail s'offrant à moi

  5. Retour à l'étape 1. Et ainsi de suite.

Ou comment m'enfermer dans ma propre rat race où la compétition effrénée était avec moi-même. Autant te dire que j'étais épuisée et que ma motivation diminuait au fil des années.


Avoir une vision de son objectif professionnel

Excellente question. Quel était mon objectif professionnel en fait ?

Je ne me posais pas vraiment la question. Je sautais de contexte toxique en situation peu épanouissante professionnellement parlant. Je cherchais quelque chose sans relâche sans savoir ce que j'avais envie de trouver exactement.

Je continuais donc ma quête d'entreprise heureuse et ne la trouvais pas. Je pense que je n'avais pas assez en tête les critères qui feraient de moi une travailleuse épanouie.

Et comme je pensais que je n'avais pas le choix au vu du marché du travail, je faisais un sourire, me taisais et tendais l'autre joue pour le futur employeur.

Avec le recul, si demain je décide de chercher à nouveau un job, je me ferais une to do list et une not to do list bien détaillée : 

  • Ce dont je ne veux absolument plus dans une entreprise : les points rédhibitoires à mon sens

  • Ce qu'il m'est nécessaire de trouver au sein d'une entreprise : mes besoins

Une autre méthode que je pourrais envisager serait d'appliquer les objectifs SMART : 

  • Spécifique : que l'objectif soit simple, non ambigu et bien défini. En somme que l'objectif soit clair.

  • Mesurable : que l'on puisse savoir quand il est atteint. Que l'objectif puisse être jaugé.

  • Atteignable : qu'il ne démotive pas et soit perçu comme étant faisable.

  • Réaliste : va de pair avec atteignable. L'objectif doit être à la fois challengeant et également dans le domaine du possible.

  • Temporellement défini : qu'il ait une date butoir. ceci afin d'être poussé à l'action et de ne pas se dire "demain" ou "plus tard".

En gros : mettre le doigt sur ce que l'on veut et quand on le veut. Ne pas rester dans le flou en attendant des jours meilleurs en attendant de voir ce que la vie a à proposer.

Pour ma part je ne pars pas d'un objectif SMART pour définir mon projet, je fais l'inverse. Je définis mon projet et/ou mes critères et je valide que les 5 critères son bien établis, comme un check en somme.


Être responsable de ton épanouissement professionnel

Je pendais récemment ma crémaillère, je venais de démissionner et j'annonçai à ce moment-là à la plupart de mes amis que je quittais mon travail.

Je ne savais pas exactement comment formuler ce que j'avais ressenti pour mûrir ma décision et je leur ai simplement dit "j'en ai eu assez de me plaindre. Je me plains de ce travail, je me suis plainte des précédents. J'ai décidé de prendre la responsabilité de mon bien-être au quotidien plutôt que d'attendre ça d'un employeur".

Je reviens sur cette part de responsabilité dans l'article Pourquoi ne pas blâmer les autres quand on est malheureux dans son job.

L'idée était tout simplement de prendre le taureau par les cornes et d'arrêter de me positionner en victime du monde du travail. De commencer à avoir un peu de vide professionnel pour savoir ce que je ferai de ce vide le moment venu.

Avec une idée en tête : plutôt que d'attendre que quelqu'un ou la vie me donne quelque chose, faire en sorte d'aller le chercher. 

Pourquoi attendre que quelqu'un fasse quelque chose pour toi et ne pas plutôt te dire "je suis à A, je souhaite aller à B. Quels sont les leviers à ma disposition pour y arriver ?".

Si après de multiples expériences professionnelles je retombais à chaque fois dans un schéma classique, je devais réévaluer les règles du jeu.
Peut-être que ce qui ne me convenait pas était tout simplement le postulat de base "trouver un
emploi dans une entreprise". Peut-être ne suis-je pas faite pour avoir un emploi classique du lundi au vendredi de 9h à 18h, je peux toujours continuer à chercher et à m'épuiser, le postulat de départ n'était probablement pas le bon.

Autres exemples :

  • quand j'ai décidé de partir au Brésil, on m'a souvent dit d'attendre de trouver une entreprise pour qu'elle m'y envoie ==>j'y suis allée de moi-même

  • quand j'ai voulu devenir commerciale on m'a dit de rentrer dans une entreprise qui me ferait un jour évoluer ==>j'ai cherché à changer de voie toute seule

Je suis persuadée que quand on y voit clair dans sa tête alors le reste vient tout seul. Car quand tu sais où tu veux aller alors le faire devient réellement facile, le plus dur est de savoir ce que tu veux.

En plus quand j'ai arrêté de me plaindre professionnellement je me suis rendue compte que j'avais beaucoup plus d'énergie à consacrer à autre chose, comme par exemple atteindre mes objectifs. C'était libérateur en fait.

Il y a même un livre sur le sujet de la plainte qui explique pourquoi cela nous rend malheureux et comment changer ses habitudes. : 21 jours sans se plaindre* De Will Bowen. Sinon vous pouvez également lire l'article du Huffington Post Quatre bonnes raisons d'arrêter de se plaindre selon la science.


Et toi, est-ce que tu as pris conscience que tu te plaignais de ton travail et tu as décidé de faire bouger les choses ? Dis-le moi en commentaires.