J'aime bien ce mot.
Il est très différent à mon sens du pouvoir.
Libre-arbitre
Ce que je mets derrière le mot puissance, c'est notre capacité à utiliser notre libre-arbitre, en sortant de la léthargie.
Je dépasse aisément toutes les limites
C'est notre capacité à impacter la matière, en posant ses limites, en repoussant cette mécanique mentale néo-spirituelle selon laquelle si c'est comme ça, c'est que cela devait se faire comme ça car tout est juste.
C'est dire :
- oui
- non
- merde
- j'aime
- je n'aime pas
- ça me dégoûte
- ce n'est pas pour moi
C'est prendre son libre-arbitre et le déployer en osant dire qui nous sommes.
A chaque fois que je le fais avec une situation ou une personne, je sens comme une vague de bien-être et de force m'envahir.
J'ai osé dire ce que je pensais, m'affirmer, me choisir en somme et c'est si libérateur.
Une seule solution : la manifestation
Je pense que c'est ce qui permet de manifester.
Un savant équilibre entre savoir se laisser porter par le courant de la vie et imposer une autre direction quand on sent que le sens n'est pas correct pour nous.
Reprendre les rênes quand le pilote automatique de l'avion a un problème.
J'ai souvent en tête l'image de la colonne vertébrale qui se redresse.
Reprendre ses esprits, rassembler son courage et son énergie pour oser s'affirmer, c'est utiliser son humanité pour ce qui est bien pour nous.
La douceur n'empêche pas la fermeté.
La gentillesse n'empêche pas la force.
La flexibilité n'empêche pas les non-négociables.
Bien sûr, utiliser sa puissance ne se fait pas au détriment de l'autre.
Je le vois comme un mouvement qui part de soi pour soi, comme une énergie qui part de l'intérieur vers l'extérieur et qui impactera forcément positivement le collectif car elle n'est pas censée "faire mal" à d'autres.
Et si l'entourage n'accepte pas ces limites (qui ne sont pas nouvelles, simplement récemment énoncées), la petite phrase magique à se remémorer est cela ne me concerne pas.
Sur ces mots, à bientôt.
Pauline